« Ph’Autoportraits» tribunal de cahors 2010


Il s’agit d’installer dans le jardin public du tribunal de Cahors cinq grands portiques de 1,50 x 2mètres (qui encadrent chacun 45 photos juxtaposées imprimées sur bâche imperméable ) d’un même visage qui se transforme ( « Ph’Autoportraits» de l’artiste défiguré )
ainsi que cinq autres plus étroits (de 50 cm x 2 mètres) encadrant quatre plus grands portraits superposés. Soit un ensemble de plusieurs centaines de photos d’un seul visage et de ses invités à le partager comme en viager lors du cliché.
Le tout, face à la rue, avec en arrière plan le tribunal, donnerait au paysage de carte postale, un caractère bien plus parlant que de coutume et nous rappellerait qu’il s’agit, en ce lieu, à chaque instant, de juger l’ homme et ses facettes quand elles détonnent.
Nous ferions ainsi de cet endroit si coutumier des emmerdements de l’espèce humaine et de ce trottoir indifférent, un lieu vivant .